Le Festival de Musique Sacrée de Lourdes est un univers à part entière dans lequel les louanges rencontrent la passion musicale. Le festivalier y est transporté au-delà du quotidien et s’y laisse guidé par les notes envoûtantes qui résonnent depuis le lieu saint. Chants grégoriens aux couleurs lyriques et interprétations magistrales fusionnent alors pour créer une symphonie d’émotions profondes et de dévotion spirituelle.
Ici, nous partons à la découverte de la musique sacrée et à l’exploration de ce festival qui a tant fait parler de lui, en ravissant chaque année des milliers de visiteurs.
Un retour tant attendu
Pour les pèlerins, Lourdes reste et restera toujours cette paisible bourgade nichée entre les montagnes, où même les anges descendent pour chantonner en chœur ! A l’occasion du Festival de musique sacrée, c’est comme si le ciel avait ouvert un canal radio dédiée aux mélodies divines, même si à cause de la crise sanitaire, l’événement a dû prendre une petite pause de 2020 à 2021.
Cependant, comme les organisateurs de l’Association pour le Rayonnement Artistique ne sont pas du genre à se laisser arrêter, ils ont retroussé leurs manches, ajusté leurs partitions pour concocter une nouvelle édition pleine de surprises, dès l’année suivante.
Les voix angéliques ont donc pu de nouveau résonner dans la deuxième ville touristique de France et, pour un temps, Lourdes n’était plus seulement le paradis des pèlerins, mais également le théâtre des plus beaux chants sacrés.
Les moments forts de la 52e édition
Dès l’ouverture de cette édition, l’Esplanade du Sanctuaire de Lourdes a explosé sous ce déluge de musique divine ! À 20h30, les bougies ont signé le départ d’un concert illuminant la nuit. Puis, à 21h30, l’orchestre de Pau Pays de Béarn s’est mis en place, dirigé par le maestro Carlo Benini en forme et inspiré.
Le moment tant attendu est arrivé juste après : l’entrée du ténor superstar, Andrea Bocelli. Le temps s’est alors suspendu et le ténor a livré une heure de pur plaisir lyrique, en jonglant avec virtuosité avec des titres d’anthologie dont un « Ave Maria » de son cru.
Difficile encore au milieu des souvenirs, d’oublier la partie de la soprano Clara Barbier Serrano ? Elle a su transformer chaque note en une bouffée de magie vocale, avec sa capacité à atteindre des hauteurs stratosphériques. Quant à la violoniste Anastasiya Petryshak, si elle a déjà conquis le cœur du public par son talent d’instrumentiste, son concert fut un cocktail explosif d’émotions musicales !
Lieu de rendez-vous pour les passionnés de musique sacrée
Quel meilleur cadre pour l’événement que Lourdes, ses miracles et ses mystères, et ses multiples facettes. Entre musique sacrée et pèlerinage, l’expérience spirituelle était complète et d’après les statistiques, des visiteurs issus de 170 pays se sont retrouvés au festival, soit 12 000 spectateurs en tout !
Au vu de la qualité de la programmation, difficile de résister à l’invitation et on sera sans nul doute au rendez-vous d’une nouvelle édition.